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Nouveau bac, nouveau lycée. De quoi se poser de nombreuses questions lorsque l’on est parent d’un lycéen. LMDE vous accompagne pas à pas dans la découverte des nouveaux principes des épreuves, dans le choix des spécialités et les vœux post-bac avec Parcoursup. Retrouvez aussi dans cette partie un ensemble de conseils simples pour aider votre enfant à gérer son stress.

Gérer le stress

Si les révisions sont cruciales pour réussir le bac, il ne faut pas non plus négliger la préparation psychologique de votre enfant. Le stress peut le stimuler positivement, mais il peut aussi le paralyser. Pas de panique, voici quelques conseils pour accompagner votre enfant dans la gestion du stress.
Ne pas négliger le sommeil
Les psychologues insistent sur l'importance d'avoir un rythme de vie régulier. Les élèves en période d'examen ont tendance à grignoter sur leur temps de sommeil. Mais le cerveau a besoin de ce temps de repos. Dormir correctement est un véritable moyen d'éloigner le stress. Favorisez chez votre enfant les heures de coucher et de lever fixes afin de préserver un temps de sommeil normal.
Dormir est également bénéfique pour la mémorisation. Qu'il se mette à la sieste ! Une vingtaine de minutes suffit.
Petite astuce : lire les cours de la journée juste avant de se coucher permet aux informations d'être stockées en mémoire à long terme beaucoup plus facilement, sans effort particulier.
Ne pas le laisser s'isoler
Alors que les élèves cherchent parfois à s'isoler pendant la période des révisions, les psychologues préconisent au contraire de favoriser les liens sociaux. Votre enfant a besoin d'une présence et d'un contact social : cela l'aide à se détendre et à trouver du soutien. Il est important qu'il se sente soutenu dans ces moments-là. Favorisez chez lui le travail à deux ou en petit groupe, et tenez-lui compagnie lors des repas et des pauses.
L'aider à se détacher de l'enjeu du bac
Avec le nouveau bac, la pression liée à la série d'épreuves en une semaine sera en partie déchargée sur l'année grâce au contrôle continu. Une raison de plus pour aider votre enfant à se déconnecter de l'enjeu de l'examen pour être vraiment centré sur les quatre épreuves qui lui restent. Il ne s'agit pas de penser à la réussite ou à l'échec, mais de mobiliser son attention sur les matières elles-mêmes.
Attention cependant à ne pas chercher à « dédramatiser » l'examen en disant, par exemple, qu'il s'agit d'un examen banal, que 90 % des élèves le réussissent, etc. Quel que soit l'examen concerné d'ailleurs, et mêmes s'ils sont des milliers dans son cas, il s'agit bien de garder à l'esprit qu'il est important pour votre enfant et qu'il ne faut pas le négliger.
Lui parler des effets néfastes de l'anticipation
C'est le fait de se projeter au jour J qui crée les peurs et les angoisses. Imaginer l'épreuve peut faire entrer votre enfant dans une véritable tétanie. Mais l'imagination et l'anticipation peuvent être positives dans un cas : si votre enfant s'imagine réussir l'épreuve en question. Une bonne technique pour voir les choses du bon côté peut consister à se dire, après avoir révisé un chapitre, « si je tombe sur celui-là, je vais réussir, car je le connais bien ». Cela apporte une dimension émotionnelle positive à ce que votre enfant vient de réviser.
Gérer le rapport à l'échec
Avant l'examen, les psychologues invitent les parents à ne pas parler d'échec. Certains parents sont en effets tentés de relativiser l'échec en disant qu'il pourra repasser l'examen l'année suivante pour rassurer leur enfant. Restez au contraire positif et parlez-lui de réussite : « Aujourd'hui, tu fais tout ce que tu peux pour réussir. » Il s'agit de rester dans le présent et dans l'action.