parents
Nouveau bac, nouveau lycée. De quoi se poser de nombreuses questions lorsque l’on est parent d’un lycéen. LMDE vous accompagne pas à pas dans la découverte des nouveaux principes des épreuves, dans le choix des spécialités et les vœux post-bac avec Parcoursup. Retrouvez aussi dans cette partie un ensemble de conseils simples pour aider votre enfant à gérer son stress.
Aborder la réforme en toute sérénité
Comment lui parler de la réforme du bac
![]() |
Quelles sont les matières dans lesquelles il se sent le plus à l'aise ? Quels sont les professeurs qu'il apprécie ? Les résultats sont-ils dépendants de ses matières de prédilection ? De la personnalité du professeur ? D'un moment de l'année ? De l'état d'esprit de la classe ? De l'ambiance à la maison ? De son sentiment d'efficacité ? Réussir à l'école est-il une priorité dans sa vie ? A-t-il des projets en lien avec sa réussite scolaire ?
Plus votre enfant saura répondre à ces questions, plus il se connaîtra, et mieux il pourra mettre en avant ses atouts et chercher des stratégies à la difficulté désormais ciblée.
Pour commencer ces démarches et lui parler (de la réforme) du bac, soyez à l'écoute de son fonctionnement, prenez avis des partenaires de l'école, professeurs, CPE, psychologue de l'Éducation nationale et infirmier scolaire parfois, pour individualiser le parcours vers le baccalauréat et les études post-bac.
Voici quelques pistes concrètes :
Plus votre enfant saura répondre à ces questions, plus il se connaîtra, et mieux il pourra mettre en avant ses atouts et chercher des stratégies à la difficulté désormais ciblée.
Pour commencer ces démarches et lui parler (de la réforme) du bac, soyez à l'écoute de son fonctionnement, prenez avis des partenaires de l'école, professeurs, CPE, psychologue de l'Éducation nationale et infirmier scolaire parfois, pour individualiser le parcours vers le baccalauréat et les études post-bac.
Voici quelques pistes concrètes :
- rendez-vous aux réunions organisées au sein du lycée pour entendre les informations concernant la réforme et les attentes de l'établissement scolaire vis-à-vis des élèves. Vous pouvez préparer les questions que vous vous posez avec votre enfant. Prendre la parole devant parfois plusieurs centaines de parents alors que le chef d'établissement fait un discours très construit et illustré grâce à un projecteur n'est pas forcément évident. Le plus important est d'oser !
- échangez dès le début de l'année de Seconde avec les professeurs (pas seulement principaux) sur les possibilités qui sont offertes à votre enfant pour poursuivre son lycée sereinement. Ont-ils des préconisations pour les choix des spécialités ? Pensent-ils que votre enfant peut s'y épanouir ? Quels parcours post-bac correspondent aux spécialités visées ou, à l'inverse, quelles spécialités sont recommandées pour être sélectionné dans un cursus post-bac déterminé ?
- suivez votre enfant. L'aider dans son autonomisation ne veut pas dire le laisser seul dans ses choix. Faites le point dès les premières évaluations et voyez avec lui comment vous pouvez le soutenir. Lui proposer des cours particuliers ? Optimiser son temps de révision à la maison ? Se rapprocher des professeurs pour faire équipe avec eux autour de votre enfant ? S'entretenir avec le psychologue de l'Éducation nationale au lycée pour faire le point ?
- cas plus particuliers, s'il a déjà eu des aménagements scolaires, sont-ils maintenus ou mis à jour depuis la rentrée ? Les aura-t-il pour le jour de l'examen final ?
Accompagner mon enfant dans son orientation
Selon le rapport de 2018 du CESE (Conseil économique, social et environnemental), « l'orientation est stressante, car elle est vécue comme précoce et définitive ». Votre rôle est essentiel pour accompagner votre enfant dans ce parcours en toute sérénité. Pour vous épargner un stress inutile, voici quelques conseils.
Les vœux et choix post-bac se font en fonction des centres d'intérêt de votre enfant, des disciplines dominantes en Première et en Terminale (ainsi que des résultats obtenus) et de la durée des études post-bac envisagée.
Rares sont les jeunes qui sont « perdus », qui « ne savent pas du tout quoi faire après le bac ».
Les vœux et choix post-bac se font en fonction des centres d'intérêt de votre enfant, des disciplines dominantes en Première et en Terminale (ainsi que des résultats obtenus) et de la durée des études post-bac envisagée.
Rares sont les jeunes qui sont « perdus », qui « ne savent pas du tout quoi faire après le bac ».
Il existe néanmoins des pistes pour les aiguiller ou confirmer une vocation.
Se donner des idées et des envies
- En assistant aux portes ouvertes organisées par les établissements qui peuvent intéresser les élèves.
- En profitant des « semaines de l'orientation » et « forums des métiers » organisés par les lycées.
- En rencontrant le psychologue de l'Éducation nationale du lycée ou en se rendant au CIO (Centre d'Information et d'Orientation) pour un entretien individualisé et personnalisé.
Votre enfant sait « un peu » ce qu'il souhaite faire
Mais vous n'êtes pas sûr que ce choix soit le plus judicieux, le plus ambitieux ou le plus réalisable.Demandez à votre enfant de vous expliquer ! Prenez un temps avec lui pour lui poser vos questions (que vous aurez pris le temps de formuler) et attendez de lui qu'il fasse ses recherches et vous remette un « compte rendu ». Faites votre enquête de votre côté. Vous partagerez ainsi vos connaissances (sérieuses) et vous pourrez dépasser vos préjugés.
Concernant une formation post-bac qui impliquerait que votre enfant prenne un logement hors du foyer familial
Établissez avec lui ce qu'il doit savoir de la vie courante. Demandez-lui de se renseigner (même auprès de vous !) sur la façon de financer son projet :- la régularité des courses qu'il faut faire, leur prix ;
- les frais de la vie courante, l'électricité, l'abonnement de son téléphone, le moyen de transport utilisé sur place ;
- la possibilité d'un logement étudiant ;
- le prix pour des vacances ou un retour régulier à la maison ;
- la validité de ses papiers d'identité ;
- sa réaction s'il est malade ou hospitalisé.
En écoutant votre enfant, vous verrez une confiance mutuelle s'épanouir et vous serez plus à même de poser vos contraintes, non dans l'interdiction, mais dans le compromis. Une « idée folle » pourrait devenir un projet familial. Enfin, rappelez-lui que, quelles que soient vos attentes ou votre inquiétude, en cas de coup dur, il doit toujours faire appel à vous.
Il vous reste encore une fois la possibilité de rencontrer le psychologue de l'Éducation nationale avec votre enfant pour qu'un adulte extérieur réponde à vos questions et vous rassure de manière objective. Les professeurs principaux peuvent aussi vous aider pour conforter votre enfant sur ses compétences scolaires.
Le point de vue de Mathilde Roussel, psychologue de l'Éducation nationale
J'entends régulièrement au cours des entretiens : « Il ne sait pas du tout ce qu'il veut faire plus tard ! » : rassurez-vous, même quand les jeunes ont un projet de métier spécifique, ils changent très souvent d'avis ou affinent leur projet au fur et à mesure des études. D'abord parce qu'ils choisissent un métier en fonction de ceux qu'ils connaissent déjà (ou des représentations qu'ils en ont) et non parce qu'ils ont choisi en connaissance de tous les secteurs, milieux et possibilités qui existent. Ensuite parce que les études supérieures sont aussi faites pour ça, approfondir ou découvrir des domaines inconnus, qui nous intriguent ou dans lesquels on « sent » que l'on pourrait s'épanouir.« Il n'a pas le niveau pour faire ce qu'il veut ! » s'exclament aussi parfois les parents. Si le projet de votre enfant est clair pour lui, alors il n'y a plus qu'à établir comment le réaliser au mieux. Certains projets se construisent en passant par « des petites portes ». J'ai l'exemple d'une jeune qui a redoublé au collège (parce que persuadée de ne pas avoir le niveau), a validé un baccalauréat technologique (parce que pas destinée à des études longues), est entrée en BTS (parce que 2 années d'études post-bac lui semblaient réalisables), a accédé à la licence correspondante (parce qu'après tout, elle n'était pas à une année près) et a finalement décidé de pousser jusqu'au master (parce que quitte à avoir fait tout ce parcours autant tenter le rêve initial jusqu'au bout) et qui est devenue enseignante en réussissant le concours du premier coup.
Une mauvaise estime de lui peut nuire à votre enfant. Le fait d'adapter l'ambition et le projet scolaire peut permettre à votre enfant de se réaliser pleinement. Grâce au système d'équivalence et de passerelles qui existe après le bac, votre enfant pourra se rassurer sur ses compétences et réaliser ses ambitions. Se renseigner sur les possibilités après l'école ou le domaine choisi peut vous aider à dépasser le sentiment « définitif » d'un choix d'orientation.
Se préparer au contrôle continu
![]() |
Votre enfant y a été préparé toute sa vie scolaire !
On peut rassurer l'élève sur le fait que ce n'est pas un changement à vivre pour lui parce qu'il a toujours été évalué au fur et à mesure de l'année scolaire. L'exemple le plus évident est l'examen du Brevet des collèges en Troisième, qui est composé par une note en contrôle continu et une note d'examen final.
Préparer votre enfant au contrôle continu, c'est l'accompagner vers plus de maturité et d'autonomie.
Plus que de restituer des connaissances en toute fin de Terminale, c'est le fonctionnement de l'élève sur deux années qui a désormais son importance. En effet, c'est en faisant l'état de ses points forts et de ses fragilités qu'il peut construire sa « stratégie » baccalauréat.
On peut rassurer l'élève sur le fait que ce n'est pas un changement à vivre pour lui parce qu'il a toujours été évalué au fur et à mesure de l'année scolaire. L'exemple le plus évident est l'examen du Brevet des collèges en Troisième, qui est composé par une note en contrôle continu et une note d'examen final.
Préparer votre enfant au contrôle continu, c'est l'accompagner vers plus de maturité et d'autonomie.
Plus que de restituer des connaissances en toute fin de Terminale, c'est le fonctionnement de l'élève sur deux années qui a désormais son importance. En effet, c'est en faisant l'état de ses points forts et de ses fragilités qu'il peut construire sa « stratégie » baccalauréat.